Je suis mort...ou peut-être pas...je ne peux pas danser, je ne peux pas bouger...toujours ces lois qui dictent notre pensée, qui la réduit au stade de "chose". Je suis mort aujourd'hui, encore une fois, derrière les barreaux pour avoir dansé...une seule fois. C'est la dictature du temps qui passe, trop vite à mon goût, cette dictature des secondes...comme si le temps était précieux...ces aiguilles qui avances, qui me perdent, aussi...elle m'ont perdues...alors j'ai dansé, j'ai dansé, j'ai dansé...Mais le temps m'a rattrapé, ses aiguilles m'ont transpercées. Et le temps me dit: "NO TIIME FOR DANCING! NO TIME FOR DANCING!". Je suis hors la loi...j'ai dansé, une seule fois...Mais une seule fois suffit, pour attirer la colère du temps, qui de ces aiguilles menaçantes, a transpercé mon coeur, à jamais. Aujourd'hui je suis mort...mort et enterré, pour avoir dansé. Mais dans l'au delà, je voudrais danser, je voudrais vivre, enfin, même si ma mort m'a déjà rattrapé, le silence n'existe pas, il ne peut pas exister dans l'au delà.

Le plus dur est passé, bientôt les onze seront là, nous pourront alors commencer, nous pourront alors commencer. Plus le temps de danser, No time for dancing, plus le temps de rêver, le temps de trois pas, lent et exquis au clair de la nuit, au creux d'une lune vieillie...trois pas, exquis...Voyez vous cette silhouette noire, au loin, là bas, cette silhouette qui danse dans l'ombre de la lune, cette silhouette qui n'oublie pas de rêver, qui n'oublie pas la vie si belle autrefois, cette silhouette qui à perdu le temps, cette silhouette...n'est qu'une utopie avortée de mes songes les plus fous. De mes songes j'ai fait une valse, une valse endiablée, qui oublie elle même toute lois, toute restriction, tout ce qui peut l'empêcher d'exister. Cette valse, je la fais avec toi, avec toi...Cette valse, c'est la danse des larmes de la lune qui brillent dans la nuit, cette valse va illuminer le monde, cette valse est une valse en douze temps...infinie, qui recommence indéfiniment. Cette valse, c'est moi qui l'ai écrite, c'est moi qui appuis sur les touches du piano, sans rythme, sans lois, sans moralité. Mes songes l'ont créée, cette valse, il me reste plus qu’à la dessiner...bientôt.
Six.